13 mai 2018
Paraphrases d’anxiétés stagnantes
Ainsi passent les jours, les semaines, les mois. Nous tenons notre distance, nos bonnes relations et un langage que nous ne maîtrisons pas toujours. Les difficultés s’embroussaillent dans un monde presque clos. Vertiges.
Le cœur en étau, prêt à briser toutes les vitres de la terre, je délivre des gestes de colères. Elle ne voit pas mon regard égaré, mes membres tremblants, la sueur qui m’inonde en plein hiver. Me voilà un peu schizophrène, mon esprit de rébellion annihilé. L'enfer, c'est moi.
La nuit est une cage. J'appréhende le leurre de la récurrence. Longtemps après, je ne vois pas les couleurs de l’aube. Je dors. C'est une mauvaise habitude qui persiste. Plus tard, l'instant consolateur, le café a raison de ma mélancolie.
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