12 juin 2018
Ce silence est trop vaste.
Longtemps je suis resté patient. Adressé des louanges, jetés de mots à tous vents. Chancelé, sous le poids du désir. Jusqu’à l’avilissement. Me restent deux orbites creuses à ma tête. Une âme courbée sous sa peine. Un relent de Golgota. Voilà pourquoi il me faut cuver ma boisson. Mon âme se dégage de l’espérance.
Un jour de pluie, face à son impuissance, un homme partira. La main dans le vide.
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