22 août 2018
Le crissement des sauterelles
Au pays des âmes mortes
Aux heures de la sieste
Sous l’impitoyable lumière
D’une cruauté terrible
Mes pas, fatigués
Plongent dans la fournaise
Poursuivis par le silence
Et la fantasmagorie de couleurs
Toute vie s’est retirée
De cette bourgade oubliée
Une brise nonchalante
Traine sur les épis de blé
Et insuffle une odeur de paille déjà brûlée
Sous la lumière irréelle
Des contes de mon enfance…
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