Murmure affligé
Gianmaria Testa, troubadour d'aujourd'hui...
Il disait :
"Bien des choses arrivent avec l’avancée de l’âge, avec les années qui passent. Et, une des choses qui arrivent le plus fréquemment c’est de devoir saluer, toujours plus souvent, les amis qui s’en vont.
Nous sommes pour un dernier salut, et nous ne savons pas bien que faire, nous ne savons pas que dire, nous ne savons pas où mettre les mains, qui regarder, qui saluer.
J’ai pensé que les derniers adieux sont peut-être inutiles, compte seulement le temps passé ensemble."
Tenace le souvenir
De ces rencontres passagères
De ces moments délicatement élaborés
Où tout semble folie
Tu as brodé un chant
Avec les cordes dans tes mains
Cris d’amour et de révolte
Mots en guise de fruits
Sons qui marchent sous le silence
Sens immergés
Au milieu de la nuit
Parmi les maisons éteintes
Et l’étreinte du vent
Un ami s’en est allé
Istvan, m’a-t-il dit un jour, réinvite-moi
Tu avais le don, ami, pour me tirer des larmes
Bien sûr que je l’aurais voulu
Je l’aurais tellement voulu !
Et, d’ailleurs, nous avons récidivés
Et, on ne devait pas encore se revoir
Pour cet hommage à Ferré ?
Adesso sorride alle nuvole
L’amico strano.
gianmaria testa - seminatori di grano